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c'est du tout venant
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17 novembre 2008

L'air qui court ( 3ème partie)

Mon mari et moi adorons nous chipoter, nous disputer et notre mauvaise foi n'a d'égale que  notre plaisir à contrer l'autre. Dès les premiers mots, nous avons échangé des vacheries.

  • Quel âge, tu me donnes ?

  • Bah, la petite quarantaine.

Il en avait 37, et je savais très bien qu'il ne le prendrait pas bien.

  • Et tu fais quoi ?

  • Instit.

  • Ah, instit. Sac à dos, pataugas.

J'étais sappée comme une princesse, jupe noire et talons hauts.

Nous n'avons pas cessé depuis ce jour. Nous ne ratons jamais l'occasion de chahuter. Et on vendrait notre âme pour un bon mot. C'est l'occasion de rire et nous aimons beaucoup rire. Nous ne nous disons que des choses un peu vraies sans grande conséquence mais avec délice et beaucoup de conviction. Nous ne nous injurions pas comme Juliette et François Morel, mais leur chanson d'amour me fait beaucoup pensé à ces chamailleries.

 

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Commentaires
S
Y'a vraiment mille et une manière de s'aimer, l'important c'est de partager la même que son conjoint ! Je vous souhaite de tas de joyeuses chamailleries ;-)
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B
Val > C'est un prétexte pour vous raconter mes histoires, et puis moi, je ne sais pas vivre sans musique. Je crois que je saurais en trouver une pour chaque évènement.<br /> Tilleul > Tu sais, je ne suis pas que bonne, j'ai un petit côté vachard, qui fait mon charme te dirait mon mari.
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V
J'aime bien ta façon de présenter tes morceaux choisis.
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T
Si vous en riez tous les deux...ça va! Moi j'aurais peur de me vexer...
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B
Joye > C'est une chanson de film ? Je ne savais pas.
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