Peinture
Il faut que je peigne les fenêtres.
Deux grandes fenêtres neuves qu'on a fait installer cet automne dans le bow-window et qui nous ont coûté bonbon, et les petites fenêtre des chambres sous les toits. Il faut que je peigne les fenêtres et je ne sais pas par où commencer. L'ampleur du boulot m'affole un peu. Je ne suis pas très bricoleuse, mon mari encore moins. Et puis, il est au boulot, rentre tard et s'occupe des extérieurs quand il a le temps. À moi, reviennent les tâches qui demandent un soupçon de minutie, juste un soupçon, parce qu'à la louche la minutie c'est tout de suite moins soigné. Il faut que je peigne les fenêtres, je devais le faire aux vacances de Pâques et je suis partie en Bretagne et il a fait mauvais. Dommage ! Au premier mai, j'ai peint la porte-fenêtre neuve qui donne sur la terrasse. J'ai poncé légèrement pour que la peinture accroche, j'ai protégé les vitres avec du papier collant, j'ai protégé le sol avec une bâche et j'ai passé de fines couches avec un petit rouleau « queue de lapin » en ayant soin de diluer la peinture. Trois couches. Sous le regard admiratif de mon mari qui a deux mains gauches. Pour les fenêtres du haut, il va falloir gratter plus sérieusement car la peinture est ancienne et s'écaille. Peut-être serait-il plus simple que je les démonte, elles sont petites et ne sont sûrement pas très lourdes. Pour les fenêtres neuves, inutile d'essayer, elles doivent peser un âne mort et je ne vois pas comment m'y prendre.
Il faut que je peigne les fenêtres et je crois que je préfèrerais me mettre à l'aquarelle, j'ai plein de roses trémières dans mon jardin.