Compte-rendu d'une rencontre au sommet ( enfin, pas très loin du niveau de la mer, quand même)

30 août 2010

Compte-rendu d'une rencontre au sommet ( enfin, pas très loin du niveau de la mer, quand même)

Avec Zigmund et Gabrielle, nous avons joué les touristes à donf'. On a visité un musée, on s'est tapé la cloche sur la terrasse d'un petit resto, abritée du vent, la terrasse ( la précision est importante, on était en Bretagne, Dame oui !). Gabrielle et Zigmund se sont montrés très raisonnables, avec leur menu. Moi, je me suis laissée tenter par un plateau de fruits de mer, l'histoire de bien me tenir et de me montrer sous mon meilleur jour. J'adore patouiller la nourriture avec mes mains, décortiquer les crevettes, sucer les yeux du tourteau, aspirer les huitres. Gabrielle et Zigmund, qui eux sont bien élevés, ne m'ont fait aucune réflexion désagréable, même quand emportée par mon enthousiasme, j'ai envoyé valser le pot de mayonnaise. Il y avait une pince de crabe qui me résistait. Enfin, de tout ce qui rend distingué, rien ne leur aura été épargné. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que c'était un test. Ils l'ont passé avec brio. Nous voilà, copains comme cochons.
Après, on a continué dans la veine touristique en allant admirer les grosses vagues à Étel, on a herborisé et dégusté un machin du genre chardon au goût d'artichaut, mais d'artichaut méchamment couillu.Le truc s'appelle panicaut Puis en remontant la rivière, on est allé à Saint-Cado. Faut que je vous dise que j'ai passé de nombreuses vacances, enfant, dans ce coin-là. Alors, on a égrené nos souvenirs, parce que Zigmund aussi y avait séjourné dans le temps.

La barre d'Étel à marée montante.

Petite maison sur la rivière d'Étel, vachement connue . Enfin par les gens qui fréquentent ce petit coin du Morbihan.

La fontaine de Saint-Cado.
Admirez au passage , la couleur du joli ciel breton et celle toute aussi attrayante de la ria. Sans dec', on n'a même pas eu froid.

Et voici la preuve qu'on n'est pas chauvin du tout en Bretagne :

« Seigneur saint Cado, notre patron, donnez-nous la force et le courage, afin qu’aujourd’hui nous vainquions les ennemis de la Bretagne... Il n’eut pas été l’ami des Bretons celui qui n’eut pas applaudi dans la ville de Josselin en voyant revenir les nôtres avec des fleurs de genêts à leurs casques ; il n’eut point été l’ami des Bretons, ni des saints de Bretagne non plus, celui qui n’eut pas béni saint Cado, patron des guerriers du pays..., qui n’eut pas chanté : Au paradis comme sur la terre, saint Cado n’a pas son pareil ».

Et une petite musique pour vous prouver qu'en Bretagne, on sait s'amuser. " Peuchère !" Je sais bien que peuchère c'est marseillais et pas breton, mais on peut mélanger les genres.

Yann Fanch Kemener dans un truc typique.