Ça revient régulièrement comme les hirondelles au printemps, sauf que c'est l'automne et le chat les a croquées
J'ai beau tourné ça dans tous les sens pour trouver une autre
explication à mes coups de blues périodiques et récurrents, je ne vois
rien d'autre. Je sombre dans le noir, pleure pour des broutilles,
m'agace de peccadilles, me brouille avec la terre entière et pointe un
doigt accusateur sur le premier qui remue une oreille. Bref, je suis
chiante, il n'y a pas d'autre mot, et triste à mourir. J'en ai bien
conscience et si vous croyez que ça m'aide à m'amender et bien vous vous
trompez, ça ne fait que saupoudrer de culpabilité, l'humeur déjà bien
morose. J'ai bien pesé tous les ingrédients de ce breuvage amer que je
fais boire à qui me côtoie, je n'ai qu'une explication, ça doit être
hormonal.
Maintenant que vous savez, vous comprendrez mieux que j'aille me terrer au fond de mon lit en attendant que ça passe.
À bientôt.
Scène de crime