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c'est du tout venant
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8 novembre 2010

Chmury

"- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !"

Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)

 

Et vous chers amis défiants :

Que vous inspirent les nuages ?

 

Les autres textes sont LÀ.

 

Ce défi, je ne peux pas le laisser passer sans y participer. Voilà  une occasion rêvée de vous raconter ma vie. J'adore raconter ma vie. Qui bien sûr vous passionne.
Quand j'étais jeune, j'aimais la poésie. L'âge venant, elle a tendance à me casser les pieds, mais passer un certain âge, tout vous ennuie, c'est même à ça qu'on reconnait qu'on vieillit. J'aimais en particulier Baudelaire, j'aimais bien aussi Prévert, Aragon, Desnos et Apollinaire. Mais j'aimais surtout Baudelaire. Bon, je l'aime encore un peu et suis capable vous réciter ou  déclamer si j'ai bu, quelques-uns de ses poèmes.
Le poème de Baudelaire cité dans la consigne, je le connaissais par cœur oui, par cœur. J'étais jeune, il me semble vous l'avoir déjà dit et quand j'étais jeune, je n'étais pas sage, ça je vous l'ai déjà dit aussi. Ce soir-là,  je rencontrai Vojteck, un garçon Polonais qui venait passer quelques  jours chez son oncle, un copain de bistrot. Oui quand j'étais jeune, non seulement je n'étais pas sage, mais en plus je traînais les bistrots.

Donc ce soir-là, je rencontre Vojteck, un étranger. Je le trouve à  mon goût, le lui montre. Il a l'air d'apprécier et nous voilà partis  bras dessus, bras dessous, dans un logement que l'oncle nous prête pour  l'occasion. Comme mon polonais laisse à désirer, et que Vojteck ne parle  pas un mot de français, notre conversation est restreinte. Comme je  suis un peu gaie et que l'ivresse me rend lyrique, je lui déclame des  poèmes en lui faisant des papouilles et me mets en tête de lui expliquer  le sens de celui-ci. En cette occasion, j'apprends même à dire nuage en  polonais. Le croirez-vous, j'ai oublié depuis.

Voici ce que j'ai trouvé en cherchant sur la toile : nuages = chmury. Vous pouvez cliquer, vous entendrez.

Dans mon souvenir, c'était plus caressant.

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Commentaires
B
Zigmund > La carpe et le lapin, pour l'instant, ça ne me dit rien..<br /> Aie, Aie, pour la poésie, je ne suis pas certaine qu'on se fasse des amis à dire qu'elle nous emmerde.<br /> Il ya avis de tempête sur la Bretagne, prévois un ciré. :D<br /> <br /> Latil > C'est vrai quand on voyage, on aime bien aussi se frotter aux autochtones. :)
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Z
je me retrouve un peu dans ton rapport actuel à la poésie. je n'ai jamais réussi à aimer baudelaire ni les autres romantiques<br /> seuls les "anciens et les classiques" me plaisaient.<br /> j'ai essayé de te trouver comment on dit nuage en yiddish mais je n'ai pas trouvé <br /> par contre en chinois ça se dit yun 云 'avec un ton montant(comme une question à la fin)<br /> j'ai bien aimé ton histoire <br /> je vais essayer de lire les autres textes <br /> pour la consigne suivante je vais encore déclarer forfait faute de temps (la bretagne m'attend)
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L
Un souvenir de Noél 75. J étais a Varsovie, comme un grand, mais tout seul, alors je suis retourné au bureau de tourisme là ou j avais changé quelques sous la veille pour demander ou je pourrais bien trouver une copine .<br /> -"Monsieur, ici on ne donne que des renseignements touristiques" dit l hotesse.<br /> - "ah bon!" <br /> Puis elle regarda furtivement a droite et a gauche, griffonna quelque chose sur un bout de papier et me le tendit en disant <br /> -" Voila le numero de votre hotel"<br /> De retour a l hotel je téléphonais là bas et je trouvais mon bonheur.....
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