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c'est du tout venant
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13 novembre 2010

Des fois, on sort

Hier soir, le vent soufflait en tempête, comme avant-hier et sacré nom d'un chien comme aujourd'hui aussi. Qu'importe ! Hier, en sortant de classe, j'ai rejoint mon mari et nous sommes partis dans la pluie et le vent pour dîner chez des amis qui nous avaient invités à aller écouter une histoire. En automne, dans l'Oise, il y a un festival dont on n'entend pas parler mais qui est bien sympa. " Contes d'Automne" ça s'appelle.

                         Le Festival des Contes d'Automne                                  

festival des contes d'automne 2010 - MDO

Des conteurs de tous genres et de tous horizons viennent dans les salles des fêtes des villages pour réchauffer nos soirées. On écoute, on rit, on frémit, et ensuite on se rince la glotte avec une sangria acide. Bon, les petits gâteaux-maison, eux, étaient très bons.
Hier soir, on est allé à Trifouillis les trois canards, pour entendre une histoire effrayante, épouvantable et drôle. Une quête improbable et bien dégoûtante remplie de monstres dégoulinants et d'épreuves sanguinolentes. J'ai adoré. La dame était grande, maigre. Elle se tordait dans tous les sens, roulait des yeux terribles. Un musicien l'accompagnait avec son ordi et distordait sa voix par moment, reprenait des phrases en écho, ajoutait aux frissons.

Voilà ce qu'en disait le programme :

Myriam Pellicane, conteuse et Eric Delbouys musicien, un duo de choc, époustouflant, pour un voyage hallucinant : des histoires
à dormir debout et une musique
à coucher dehors.
La tradition au service de
la modernité pour une aventure
à vivre maintenant.

Les Pesteurs
Une histoire initiatique qui vient de Sibérie : le pays du feu et des fleurs. Un rêve éveillé, au pays des chasseurs et des magiciens. C’est une histoire qui parle de courage et de peur, la parole égrène les épreuves et la musique leur confère les échos de nos peurs sempiternelles : frissons et rire assurés...

Mon mari, nos copains et moi avons aimé. La semaine prochaine, il y a un autre conteur près de chez nous. On ira peut-être.

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Commentaires
L
J avais un copain a l armée qui était un bon comteur. Tu t imagines comment c est a l armée, c est déprimant a mourir, il faut supporter les voisins et le commandement et j en passe, alors lui avec ses histoires faites de pas grand chose, de quelques annecdotes de la vie courante, il pouvait captiver son auditoire au point que le temps passait plus vite et ca c était déjà un exploit.<br /> Bonne soirée Latil
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B
Caro > Du coup, je vais sûrement y retourner vendredi prochain.<br /> <br /> Zigmund > C'est pas de chance sur ce coup-là. Mais le tai ji, c'était bien ?<br /> <br /> Nadège > Si il a un truc près de chez toi, essaie, c'est gratuit et on mange et on picole après. Pense à réserver.<br /> <br /> Martin > Ce soir-là, ça n'hésitait pas sur le lugubre, l'affreux, le terrifiant. C'était très réjouissant.
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C
j'aime les traditions orales, ça manque, surtout en hiver...
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Z
effectivement ça a l'air bien sympa<br /> par ici nous avions aussi des soirées de ce type.<br /> ce samedi comme tu le sais je me suis enfermé pour faire du tai chi au bord de la mer que je n'ai même pas vue pour cause de tempête
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N
Houps ! (peut)
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