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c'est du tout venant
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21 janvier 2011

Le long du lac qui luit

DSCF4234

Défi #133 Clique , c'est là que ça se passe.

Qu'évoque pour vous ce paysage ?

Laissez vos pensées vagabonder. Rêvez, méditez, inventez, écrivez ...


Autant le dire, j'ai beau scruté, y'a pas grand chose qui vient. Y'a les nuages, d'accord, mais je vous ai déjà fait le coup des nuages. Je pourrais dire que ça me rappelle mon père et la pêche à la ligne, mais ce n'est pas très passionnant, alors on va éviter. Je vous parle de ma dernière balade dans les Pyrénées... Oui. Je sais c'est un peu plat pour   les Pyrénées, mais la consigne dit "évoque",  c'est pas obligé d'être copie conforme au souvenir, "évoque" . Je pourrais vous raconter comment  j'ai failli me noyer devant les yeux de ma mère dans un trou à terre où on allait se baigner quand j'étais gamine, mais ce n'est pas drôle.

 

Non. Je sais. Il y a trente ans, Jean-Jacques Annaud a tourné un  film qui eut un franc succès. Une histoire de quête dans le froid et l'obscurité. Un truc où on voyait plein d'animaux terribles, tous plus sauvages les uns que les autres. Les héros, des mecs pleins de poils, vachement virils, se baladaient à poil justement, dans une nature très hostile. Ils suaient  sang et eau pour ramener à leurs copains, je vous le donne en mille, le feu. "La guerre du feu" que ça s'appelait, c'était pas mal. On y apprenait plein de trucs passionnants, avec entre autre, un passage où le héros s'essayait à la tendresse en pratiquant la position du missionnaire.

D'accord. Quel rapport avec cette paisible image d'un bonheur bucolique ?

Alors   voilà. Avec les copains, on était parti camper, marche et bivouac, rapprochons-nous de la nature, on vivait notre période écolo. Il est arrivé qu'un jour, nous nous baignâmes dans un étang. Nous étions jeunes et avions l'esprit joueur. Nous nous déguisâmes comme dans le film, les  filles en tenue d'Ève, et les garçons en Adam, parés de nos plus belles  peintures de guerre, la boue des rives masquant notre nudité ( à peine,  il faut être honnête). Nous jouâmes à nous asperger en poussant des  cris de bêtes. Nous nous battîmes à coup de vase. Nous roulâmes dans la  fange,( j'exagère, mais si peu), en grognant comme des pourceaux ( ce  n'est pas très joli, pourceaux, mais c'est assez proche de la réalité).  Nous rîmes beaucoup, beaucoup.

 

Je remercie celle ou celui qui a concocté cette consigne. C'est un très bon souvenir.


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Commentaires
B
Tilleul > Si tu as ri, je suis contente.<br /> <br /> Joye > Merci Joye.<br /> <br /> Mère Castor > J'ai regardé les coulisses du tournage. Quelle aventure !<br /> J'ai pensé à toi cet après-midi, et à la métamorphose, c'est prêt.
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T
Je ne connaissais pas cette histoire et tu m'as bien fait rire... C'est joliment raconté, superbement bien imagé... je vois d'ici le tableau!
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J
Re-bravo Berthoise !
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L
ça fait rien, se rouler dans la boue est toujours salutaire, je t'autorise à le raconter encore. Et merci d'évoquer la Guerre du Feu, formidable film.
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B
Adrienne > Ben ça alors ! Al me guette, je ne me souviens plus. Je radote, à même pas 50 ans !<br /> C'est grave, Docteur ?
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