23 février 2011
Faut vivre
Edvard Munch (1863-1944) - La Danse de la vie - 1899/1900 (1,25 m x 1,90 m)
Oslo, Galerie Nationale
Ce ne sont pas les plus jolies qui dansent, ni même les plus intelligentes. Ce sont les plus vivantes. Et la danse les nourrit, leur donne cette énergie de vie qu'on leur envie. Figées dans leur attente et leur tristesse, elles observent, ne comprennent pas, espèrent un compagnon qui les enlève, qui les allège. Mais non, il suffirait de faire un pas, d'esquisser un mouvement pour que la danse les prenne. Nul besoin de cavalier pour ça.
Ce n'est peut-être pas ce qu'a voulu dire Edvard Munch dans ce tableau, c'est la lecture que j'en fais aujourd'hui. Demain, sans doute, y verrai-je autre chose.
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