Je suis venue, j'ai vu, j'ai bu, j'ai vingt culs
J'y suis allée. Prax m'en avait vanté les vertus. Soumarine nous a prêté les déguisements. En vrais festayres, nous étions tout de rouge et de blanc vêtus. Nous avons marché. Nous avons dansé. Nous avons bu, pas de la jacqueline, de la bière. J'ai appris à frayer un chemin vers les bars. Alors que j'attendais sagement mon tour derrière des buveurs installés, un monsieur a pensé que je ne savais pas m'y prendre pour me faire servir. Il m'a dit : " Faut les pousser et si ça ne suffit pas, hop une claque sur les fesses." Et il a joint le geste à la parole. Le fessé n'a pas bougé. Mais quand c'est moi qui y suis allée de ma tape sur son popotin, il s'est retourné, et m'a laissée passer en disant que la main au panier était un langage qu'il comprenait. Et j'ai obtenu ma bière sous les acclamations des messieurs que la situation faisait beaucoup rire. Moi aussi, j'ai ri. Mon mari un peu moins. Il n'aime pas que je caresse d'autres fesses que les siennes.