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18 septembre 2012

Comme à Ostende

En ce moment, on entend que lui. Je ne sais pas vous, moi je ne peux pas allumer la radio sans lui tomber dessus. Il y a des chutes plus désagréables, vous me direz. Il vient de sortir un nouvel album et il est à fond dans la promo. Il fait le taf, bien. Ce que j'ai entendu du nouvel album me plaît assez, c'est conforme au bonhomme.

Ce midi, dans une émission sur France Inter, il a chanté en direct une reprise de Léo Ferré. J'aime la chanson chantée par Ferré, mais je l'aime aussi beaucoup chantée par Arno. Sa voix sur les paroles m'émeut.

 

Sur cette vidéo, il semble avoir abusé de toutes sortes de substances qui ne font pas que du bien. Je n'ai pourtant pas de penchant pour les poivrots. N'empèche, j'aime.

 

Comme à Ostende
Paroles de Jean-Roger Caussimon, musique de Léo Ferré
 
On voyait les chevaux d' la mer
Qui fonçaient, la têt' la première
Et qui fracassaient leur crinière
Devant le casino désert...
La barmaid avait dix-huit ans
Et moi qui suis vieux comm' l'hiver
Au lieu d' me noyer dans un verre
Je m' suis baladé dans l' printemps
De ses yeux taillés en amande
Ni gris, ni verts
Ni gris, ni verts
Comme à Ostende
Et comm' partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s' demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l' coup
Si ça vaut l' coup
D' vivre sa vie !...
 
J' suis parti vers ma destinée
Mais voilà qu'une odeur de bière
De frite(s) et de moul's marinières
M'attir' dans un estaminet...
Là y'avait des typ's qui buvaient
Des rigolos, des tout rougeauds
Qui s'esclaffaient, qui parlaient haut
Et la bière, on vous la servait
Bien avant qu'on en redemande...
Oui, ça pleuvait
Oui, ça pleuvait
Comme à Ostende
Et comm' partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s' demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l' coup
Si ça vaut l' coup
D' vivre sa vie !...
 
On est allé, bras d' ssus, bras d' ssous
Dans l' quartier où y'a des vitrines
Remplies de présenc's féminines
Qu'on veut s' payer quand on est soûl...
Mais voilà qu' tout au bout d' la rue
Est arrivé un limonaire
Avec un vieil air du tonnerre
À vous fair' chialer tant et plus
Si bien que tous les gars d' la bande
Se sont perdus
Se sont perdus
Comme à Ostende
Et comm' partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s' demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l' coup
Si ça vaut l' coup
D' vivre sa vie !...
 
© Éditions Méridian/Léo Ferré, musique de Léo Ferré

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Commentaires
C
Il y a quelques années sur scène, Arno a présenté "Comme à Ostende" comme étant une chanson de Jean-Roger Caussimon (qui a écrit les paroles et qui l'a aussi chantée) et a oublié (volontairement ?) Léo Ferré.
Répondre
B
Nadège > Dans mes bras.
Répondre
N
Du bon rock qui égratigne, j'adore !
Répondre
B
Luc > C'est ce que j'aime aussi : le côté outrancier.
Répondre
L
Excessif et déraisonnable, j’adore.
Répondre
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