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c'est du tout venant
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29 janvier 2013

Une araignée au plafond

Sur le plancher
Une araignée
Se tricotait des bottes.

Dans un flacon
Un limaçon
Enfilait sa culotte.

26mai09 009Photo Berthoise

J’ai vu dans le ciel
Une mouche à miel
Pinçant sa guitare.

Les rats tout confus
Sonnaient l'angélus
Au son d'la fanfare.

 

Et pour un public plus averti 

 

 

Le pou et l'araignée

Un jour, un pou dans la rue
Rencontra, chemin faisant,
Chemin faisant,
Une araignée bon enfant,
Elle était toute velue,
Elle vendait du verre pilé
Pour s'ach'ter des p'tits souliers.

AraigneeIA0505_6488Photo YMC ( c'est mon père)



Le pou, qui voulait la séduire,
L'emm'na chez l'mastroquet du coin,
Troquet du coin.
Lui offrit cinq à six coups d'vin,
L'araignée ne fit qu'en rire.
La pauvrette ne savait pas,
Qu'elle courait à son trépas.

 

REFRAIN :
Là tu , là tu m'emmerdes,
Là tu , là tu m'fais suer.
Tu nous emmerdes.
Tu nous fais suer.
Tu nous emmerdes.
Tu nous fais suer.
Et l'on entend dans les champs
Gazouiller les éléphants.
Et l'on entend dans les prés
S'enfiler les chimpanzés.
Et l'on entend sous les ormeaux
Battre la merde à coups d'marteau.
Et l'on entend sous les plumards
Battre le foutre à coups d'braquemarts.
Non, non, non, non, Saint Eloi n'est pas mort, (bis)
Car il bande encore, (bis)

 

Le pou lui offrit une prise
En lui disant d’un air joyeux,

D’un air joyeux
Colle-toi ça dans l’trou des yeux
Et mouche-toi avec ta ch’mise !
L’araignée qu’en n'avait pas
Lui fit voir tous ses appâts.

Le pou, une franche canaille,
Lui proposa trois francs six sous,
Trois francs six sous.
Ah, qu'elle dit, c'est pas le Pérou
Ce n'est qu'un fétu de paille.
Si tu mettais six sous d'plus,
J'te montrerais l'trou mon cul !

Alors, commencèrent les horreurs,
Le pou grimpa sur l'araignée,
Sur l'araignée.
Il n'pouvait plus s'retirer,
Tant il éprouvait d'bonheur.
Si bien qu' la pauvre araignée,
Écope d'la maternité.

Le père d'l'araignée, en colère,
Lui dit : "Tu m'as déshonoré,
Déshonoré.
Tu t'es laissée enceintrer !
T'es 'core plus putain qu'ta mère".
La pauvrette de désespoir
S'est filée treize coups d'rasoir.

Le pou, le désespoir dans l'âme,
Se tire la barbe, s'arrache les ch'veux,
S'arrache les ch'veux.
Ah! qu'il dit, "Y-a plus d'bon Dieu"
Puis il monte à Notre-Dame,
Et c'est là, qu'il s'est foutu
Les cinq doigts et l'pouce dans l'cul.

Alors les poux du voisinage,
Se réunirent pour l'enterrer,
Pour l'enterrer,
Au cimetière de Champerret,
Tout comme un grand personnage.
Ah ! que c'était triste à voir
Tous ces poux en habit noir.

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Commentaires
E
Et pour la mélodie ça se trouve où ? N'ai jamais entendu ça (ça change de Beethoven c'est sûr ! )
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C
Oui rigolote, dire que je n'ai chanté que la première aux enfants.
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B
je ne connais pas du tout!<br /> <br /> (ignorandus, ignoranda, ignorandum... ;-))
Répondre
J
Ah, je comprends mieux l'expression fétiche "enculer les mouches".<br /> <br /> <br /> <br /> (non, pas vraiment, mais je dis ça pour pouvoir participer au fan club Berthoise. Oui, bon, c'est fait, je reprends mon tricot dans mon coin...pardon, non, pas de whiskey, merci, un diabolo menthe sans trop diabolo, ma cocotte)<br /> <br /> <br /> <br /> ;-)
Répondre
P
Je ne connaissais qu' une partie la 2ème chanson (de "et l' on entend ...jusqu' à "et il bande encore !". Merci de me culturer ...
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