Aujourd'hui c'est le printemps
J'ai appris un nouveau mot : dormeuse.
C'est ainsi qu'on appelle dans le coin, les monceaux de neige qui restent dans les fossés quand tout a fondu en plaine.
Des dormeuses, il y en a encore beaucoup. Hier soir pour rentrer du boulot, j'ai pris les chemins de traverse et j'ai rencontré plein de dormeuses, de quoi remplir tout un pensionnat.
Le saviez-vous ? J'ai été pensionnaire. Au lycée, 3 années, c'est peu, c'est assez long pour en garder un mauvais souvenir. Les études, les appels, les clés, les dortoirs, cette impression d'enfermement ( impression justifiée) et la déprime qui l'accompagne, je ne voudrais pas revivre mes années-lycée. Ça tombe bien, on ne me le propose pas.
Samedi soir, je suis allée voir jouer une troupe de théâtre amateur. Un truc de Goldoni. Adapté de Goldoni. J'ai failli m'endormir. Non que ce fût ennuyeux, (peut-être un chouïa ) mais j'étais fatiguée. Si je n'ai pas dormi, c'est juste grâce à l'inconfort des sièges. J'étais très mal assise et n'ai pas arrêté de gigoter sur ma chaise. Et je serais bien incapable de vous dire de quoi il retournait. Pas grave.
Aujourd'hui, c'est le printemps. Qu'on se le dise !