Bleuets bleus
J'adore cette saison. La douceur de l'air, la luxuriance de la végétation ( qui n'a pas manqué d'eau, ça doit être ça le secret de sa beauté ), la lumière qui nous inonde. J'adore le printemps. Je suis baignée dans un vert qui me ressource et m'énergise. Oui, parfaitement, je suis énergisée, un poil surexcitée, diront quelques esprits taquins. M'en fout. J'emmerde les moqueurs. Et les merles n'ont pas intérêt de s'approcher du cerisier, sinon je leur file Minou dans les plumes. La récolte de cerises promet d'être abondante, tardive mais abondante. Il faut vous dire que plus que la fraise, mon péché mignon, c'est la cerise. Enfin la cerise, le kilo de cerises. Je me damnerais pour des cerises. On a deux cerisiers dans le verger, des griottes et des grosses rouges sucrées et bien fermes, des hedelfingen. On a planté l'arbre, l'automne qui a suivi notre emménagement.
La rhubarbe donne bien aussi. Je fais des compotes, la confiture, j'ose pas. J'ai encore sur les papilles celle de ma grand-mère, brune, caramélisée, peut-être un peu trop cuite, mais si bonne.