L'automne ne me vaut rien
Je n'ai pas pris de décision concernant ce blog. Aucune. Continuer ou arrêter....
À peine ai-je pris une résolution. Celle de bouger mes fesses. Je me suis inscrite à un club de taï chi. 2 fois 1 heure et demi par semaine. Ça occupe. Et les jours où je ne vais pas au dojo, je pédale. 40 minutes, la durée d'un épisode d'une série dont je tairai le nom, j'ai un peu honte. Et oui, je pédale en salle. Ou en bureau, le vélo est dans le bureau. Parce que. Ici, il pleut souvent. La maison est au milieu d'une côte carabinée. Et puis mon mari est déjà souvent seul, comme ça, je ne suis pas loin. Voili-voilà.
Mon mari va bien. Enfin mieux. Aussi bien que possible. Sans dec', c'était inespéré. Il a encore quelques coups de fatigue, mais ça va.
J'ai commencé l'année scolaire bizarrement. Je ne fait que de très courts remplacements. Une journée, deux rarement, jamais plus pour l'instant.
Poulette, qui bosse depuis novembre dernier dans un hôpital qui dépend de l'APHP, elle enchaîne les CDD, va signer en décembre pour un CDI, il y a un poste vacant, on lui propose de rester et d'être titularisée. Elle biche. Elle pourra poursuivre sa formation par un Diplôme Universitaire en addictologie.
Le Grand est, si tout va bien dans sa dernière année d'études. Tant mieux, pour lui, pour nous.
J'ai reçu ce midi un courrier de la retraite complémentaire à laquelle je cotise depuis déjà de longues années. On me prévient que les rentes annuelles vont être amputées d'un tiers. Je ne touche pas encore ma retraite mais déjà je sais que non seulement, je vais travailler 7 ans de plus que prévu mais en plus j'aurai une misère. D'accord, sans doute, d'autres sont plus à plaindre, mais merde, j'ai commencé à 18 ans, je n'ai jamais arrété, j'avais signé pour 55 et je dois aller jusque 62 et en plus j'aurai des clopinettes.
Sur cette touche optimiste, je vous laisse, faut que je soigne ma condition physique, si je ne veux pas finir en déambulateur dans les couloirs que me conduiront à la salle de jeux.