Vie des villes, vie des champs
Et j'en suis revenue.
Pas par le même chemin. Oui, ici aussi, on a une passerelle. Passerelle que je n'aime ni monter, ni descendre. Alors quand je vais à la gare, je passe par la ville et quand j'en reviens, je passe par les champs.
Entre l'aller et le retour, je suis allée voir une expo. Sans grand intérêt. N'y allez pas, ça ne vaut pas un pet de lapin. Mais cette expo, en vrai, n'était qu'un prétexte pour rencontrer Heure-Bleue et le Goût des autres. Si l'expo m'a déçue, eux m'ont enchantée. Ils sont tels que je les imaginais, délicieusement bavards, un peu potineurs, juste assez pour que ce soit drôle et pas trop pour ne pas être méchants. Ils m'ont fait rire. D'accord je suis bon public. Nous avons beaucoup papoté.
Quand je suis rentrée, le Grand et son père étaient de bonne humeur, ils ne s'étaient même pas engueulés. Elle est pas chouette, la vie.