Les tuileries
Victor Hugo, Les Tuileries
Nous sommes deux drôles,
Aux larges épaules,
De joyeux bandits,
Sachant rire et battre,
Mangeant comme quatre,
Buvant comme dix.
Quand, vidant les litres,
Nous cognons aux vitres
De l’estaminet,
Le bourgeois difforme
Tremble en uniforme
Sous son gros bonnet.
Nous vivons. En somme,
On est honnête homme,
On n’est pas mouchard.
On va le dimanche
Avec Lise ou Blanche
Dîner chez Richard.
On les mène à Pâques,
Barrière Saint-Jacques,
Souper au Chat Vert,
On dévore, on aime,
On boit, on a même
Un plat de dessert !
Nous vivons sans gîte,
Goulûment et vite,
Comme le moineau,
Haussant nos caprices
Jusqu’aux cantatrices
De chez Bobino.
La vie est diverse.
Nous bravons l’averse
Qui mouille nos peaux ;
Toujours en ribotes
Ayant peu de bottes
Et point de chapeaux.
Nous avons l’ivresse,
L’amour, la jeunesse,
L’éclair dans les yeux,
Des poings effroyables ;
Nous sommes des diables,
Nous sommes des dieux !
J'aime la voix de Camélia Jordana. Elle a un souffle dans la voix qui m'émeut. Là, sa reprise de souffle est trop bruyante mais j'aime bien. Bien sûr la version de Colette Magny est inoubliable.
J'ai peur de ce que nous réserve l'avenir. Je crois qu'on nous prépare à l'idée que la guerre est inévitable voire indispensable.
L'école où je suis allée aujourd'hui a été construite en 1875, la première pierre est datée.
C'est un joli village, avec un château où on avait devancé Jules Ferry.
Dans le village de mes grands-parents, il y avait des tuileries.
Le Grand a trouvé un logement pas très cher et assez grand. Pas un château, quand même. Il a l'air content de son boulot.
Demain, nous dînons chez ma mère avec mon frère et sa famille. Je suis contente de passer un moment avec eux.
Je pédale tous les matins 20 minutes avant de prendre mon petit déjeuner. Ça me file la pêche et j'ai l'impression de perdre du ventre. Ce soir, je suis allée à la piscine avec une copine. On papotait en bout de bassin. J'ai fait 1000 mètres. C'est assez pour une reprise.
Dans le jardin, on a plein de pâtissons. C'est bon.
J'ai fait cuire des betteraves rouges au micro-onde. C'est bon aussi et c'est rapide.
Mon mari a beaucoup maigri, ça m'inquiète. Il dit que c'est l'exercice. J'espère qu'il a raison. Et ce ne sont pas les pâtissons qui vont l'engraisser.
Je lis un bouquin de Jean-Christophe Ruffin " Immortelle randonnée". Ça me plaît bien.
J'espère que la conférence sur le climat va déboucher sur quelque chose. Mais je n'y crois guère. Il faudrait pourtant penser à l'avenir.
Il y a de la bagarre chez un blogueur-ami. C'est étonnant mais ça me fait rire. Alors que la bagarre, dans la vie, me file les foies et me donne envie de rentrer sous terre.
J'aimerais qu'on puisse vivre sans bagarre. mais je ne suis pas réaliste.
Nous sommes des diables, nous sommes des dieux.