On va déménager le Grand ( si je ne perds pas la tête d'ici demain)
Quand j'ai rencontré mon mari, j'écoutais Carmel. J'avais des amis à Lyon qui avaient vu un concert et qui me l'avaient fait connaître.
Enfin, je crois. Là, un doute m'assaille et je ne suis plus sûre des dates. Mais bon, je l'aimais bien. Carmel. Mon mari aussi, bien sûr.
Je suis un peu débordée, ces temps-ci. Entre le boulot qui a repris pour de bon, les préparatifs du déménagements du Grand, les coups de stress inutiles et inexcusables ( du style, je crois avoir perdu mon porte-monnaie avec ma carte bleue, je me fais un sang d'encre toute la journée sans pouvoir vérifier parce que loin de la maison et me rendre compte au retour que le porte-monnaie m'attend sagement là où je l'avais laissé, c'est à dire au fond du sac-piscine), ma vie est trépidante et j'aspire à un peu de calme.
Demain, je vais chercher le camion à l'aube, on le remplit, et on file là-bas, très loin, là où mon fils s'est trouvé un logis ( ben si, tu vois Adrienne, je l'utilise tout compte fait). J'ai bien cru avoir perdu les papiers de location, en vrai, je les ai vraiment perdus, mais je suis retournée voir au magasin, c'est pas grave, ils vont malgré tout me le prêter, ce p☠tain de camion. Encore un petit coup de stress inutile, à croire que j'aime ça. Je paume tout, j'oublie tout, j'ai mal au dos, mais alors bien-bien mal. Tout va bien, on est vivant. Vivement dimanche. Dimanche, je ne fais rien. J'ai dit.