En mode vacances
Ce matin, j'ai mis du rouge à lèvres, à ça, rien d'exceptionnel ET du bleu aux yeux, et ça, c'est nettement plus rare. C'est que mon fiston que je n'ai pas vu depuis un mois doit venir nous voir.
Mais hélas, je me suis faite belle en pure perte. À 11 heures, le téléphone sonne. C'est le Grand. Pour nous annoncer qu'il ne viendra pas : sa voiture, très vieille voiture fume. C'est con, j'aurais bien aimé voir mon fils. Et aussi éviter de sortir plein de sous pour acheter une nouvelle bagnole. Parce qu'on va l'aider à s'acheter sa nouvelle bagnole. Les parents, c'est fait pour aider : aider leurs enfants quand ils en ont besoin. C'est ma conception de la tâche. Certains diront que je suis trop gentille, voire un peu con. Que mes enfants en profitent, qu'on leur rend la vie trop douce. Je dis que ce sont des jaloux à l'esprit chagrin qui n'ont pas été assez aimés, aidés, soutenus.
Je ne vis pas la vie de mes enfants à leur place, ils ont leur part de souci, de peine, de fatigue mais s'ils me demandent de l'aide et que je peux la leur apporter, je n'hésite pas.
Le Grand va donc se mettre à la recherche d'une voiture un peu plus fiable que celle qui fume. Et puis il viendra nous voir.
En attendant, c'est les vacances, et j'en suis bien contente.
Au programme, une expo à Paris avec des amis de la toile,
Mme Vigée-Le Brun, autoportrait,1782
la mer avec mon mari,
et du repos, beaucoup de repos.
Tamara de Lempika la dormiente 1930