Pouh !
Bon, il va falloir que je digère. Mais j'en ai gros sur le cœur. Et en même temps, je ne suis pas étonnée. Depuis le temps que nos régions sont oubliées, maltraitées, les gens se sentent ignorés, dédaignés.
J'ai voté dimanche, mon mari a voté, mes enfants ont voté. Je ne vous étonnerai pas en vous disant qu'on s'est pris une sacrée déculottée. Et dimanche prochain ? Déjà, mes enfants ne voteront pas. Je ne suis pas contente, mais c'est comme ça. Et moi, j'irai jusqu'au bureau. Pour faire barrage ? Pour choisir entre la peste et le choléra ? Pour voter blanc ? Je ne sais pas encore.
Avec une copine qui a des attaches à côté de Concarneau, on a dit qu'on allait demander l'asile politique en Bretagne.
Voilà, ce sera tout pour ce soir. En plus, j'ai la crève.
Allez, je vous embrasse si vous n'avez pas peur des microbes.