Oberkampf, soupir
J'en pinçais pour lui. Mais oui, j'avais le béguin. Il était grand, il avait des yeux très bleus, de l'or dans les mains et aussi dans les cheveux. Il était lyonnais, et je l'avais rejoint dans l'appartement de canut qu'il habitait. C'est à cette occasion que j'avais pu me rendre compte de ses divers dons. (Voir ce billet , et celui-là)
Et puis, il fut parisien. Il était accessoiriste à l'Odéon. Il m'avait trouvé une place pour assister à ...quoi ? je n'en ai plus la moindre idée et puis après la pièce on avait pris le bus, savoir lequel, ça aussi j'ai oublié, j'ai oublié s'il y avait des changements. J'ai oublié les détails. Ce dont je me souviens c'est que nous nous étions bécottés allègrement.
J'étais montée. À l'époque je montais facilement.
Et puis, on ne s'est plus plu. Enfin, je crois que c'est moi qui ne lui aie plus plu. C'est pas grave, c'est la vie. J'ai pleuré un peu, faut ce qui faut et puis, je suis passée à un autre.
Mais quand j'ai lu ce billet chez le Goût, je n'ai pu retenir un soupir.