Chers amis,

je vous souhaite le meilleur pour 2023.
vous avez pu remarquer que je ne suis plus présente.

Si vous voulez, vous pouvez venir ici

je n'y publie pas beaucoup, mais plus que sur le blog.

Le billet sur les trucs n'était pas destiné à être publié, c'était de la cuisine interne, vous savez , de ces machins qui vous aident, que vous ne voulez pas oublier, que vous voulez retrouver facilement.

Portez-vous bien, prenez soin de ceux que vous aimez et soyez heureux.

Pour les majuscules accentuées, Berthoise, de alt0192 à alt0207. Pratique aussi alt0179   ³, alt0230   æ, alt0215   ×, alt0171    «et alt0187   »...

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autre lien

Je lis un livre de François Weyergans qui a reçu un prix en 1983 : "Le radeau de la Méduse". Je ne suis pas critique littéraire mais je me demande quelle mouche a piqué le jury. Hormis le premier chapitre qui raconte le naufrage de la Méduse et le terrible sort de l'équipage, ce roman a peu d'intérêt. En 2021, la vie d'un réalisateur qui pochtronne et pratique la procrastination n'a rien de nouveau. J'ai lu dans la même veine des romans d'Olivier Adam qui m'ont eux aussi rasée, trop d'alcool, d'apitoiement, de glandouille. Et moi la glandouille, ça me connait, et ça ne me fait pas rêver.
J'ai lu en revanche une biographie pleine d'aventure, d'audace, de bateau et de mer. " L'aventurière de l'Etoile" de Christel Mouchard qui narre la vie de Jeanne Barret, servante et savante, passagère clandestine sur l'expédition de Bougainville. Et " Le tour du monde du roi Zibeline " de Jean- Christophe Ruffin, sur la vie fabuleuse d'un hongrois tour à tour, bagnard, navigateur, explorateur, qui finit roi de Madagascar.  Et là, souffle le vent du large et de l'aventure. J'ai lu aussi " Dans le tumulte des flots" de Mishima qui raconte une belle histoire d'amour entre adolescents. Elle finit bien. Je pourrai vous dire dans quelle circonstance ce livre m'est tombé dans les mains au square de Batignolles. Mais comparer le bassin du square à l'océan est un peu osé, défi que Duteil relevait en 1976.

Je suis allée à Paris. J'ai vu l'expo Georgia O'Keefe au centre Pompidou. On a pique-niqué, ma copine et moi sur l'esplanade au soleil. Et c'était drôlement bien. Tout. L'expo, le soleil, les gens. C'était une super journée.

Et aujourd'hui, on est allés, mon mari et moi au Boisgeloup, au château Picasso, voir l'expo César. Le lieu est superbe. Il faisait beau. On a suivi le guide qui nous a expliqué la démarche de l'artiste. Ouais ! J'ai toujours du mal avec les compressions, mais le pouce et la plaque-femme, j'aime bien.

La journée eût été superbe si on ne s'était un peu pouillés dans la voiture au retour. 12 Kms, c'est la distance du trajet jusqu'à la maison, c'est court, mais c'est assez pour entamer une dispute. Allez, c'est pas grave, ce sont les joies de la vie de couple.

J'ai lu quelques bons bouquins, "La voleuse de livres" et " Touriste" entre autres. Et j'ai vu des lectures théâtralisées assez enthousiasmantes.

Et pour finir, voici la musique de cet automne. Je ne la connaissais pas et je viens de l'entendre à 2 reprises dans les circonstances très différentes, mais toujours dans cette version.

Je suis dans les fleurs.

Je les regarde et les admire.

Je les peins ( avec plus ou moins de succès mais toujours avec plaisir.

Je coupe du tissu à fleurs et couds des beaux habits fleuris, pour moi. Roses, les fleurs sur le tissu. C'est beau.

Mine de rien, tout ça, ça occupe. Si vous ajoutez le kiné, 3 fois par semaine, des balades dans la campagne, quelques copains à voir, vous avez un emploi du temps de ministre. J'ai vite pris le pli de vivre lentement.

Je vous embrasse tous, enfin, les copains, vous vous reconnaîtrez.

Pourquoi Lisa Gherardini a-t-elle cette amorce de sourire, retenu, si mystérieux que la question de la raison de ce sourire naissant traverse les siècles depuis la Renaissance ?

Je sais, je sais. J'ai eu le même air de contentement un peu niais, cet après-midi.
Cet après-midi, à l'heure du goûter, j'ai dégusté une pâtisserie rare, ancienne et délicieuse. Une polonaise. Une brioche trempée d'un sirop de rhum avec une crème pâtissière aux fruits confits et surmontée d'une meringue à l'italienne. Un régal. Un délice à savourer lentement. Au calme et en silence. Une fois la dernière bouchée avalée, la cuillère léchée consciencieusement, je me suis reculée sur ma chaise, j'ai croisé les mains sur mon estomac réjoui et j'ai souri aux anges. Et là, un éclair, une fulgurence a traversé mon esprit.

La Joconde venait de déguster une pâtisserie qui l'avait comblée d'aise.

Voilà c'est tout.
 

J'ai pensé vous faire écouter la fameuse polonaise de Chopin, mais je préfère la valse minute.

Non, il n’est pas gai.
Il pense...
Mais à quoi ?
Sur quoi ou qui se penche-t-il ?
Pour l’instant je n’en sais rien.
J’en saurai peut-être plus lundi.
Ce que vous en direz ou ce que j’aurai pensé.

Les lacets ne sont plus ce qu'ils étaient. Encore un qui a lâché. J'ai du tirer trop fort. J'aime bien être tenu dans mes chaussures. Elles doivent être un peu montantes et à lacet. Je ne me sens pas à l'aise dans les mocassins. Ça règle le problème de lacet mais je trouve que ça ne tient pas assez le pied. Un lacet cassé, ce n'est pas bien grave mais où trouver un cordonnier qui en vende, c'est plus fâcheux. Peut-être dans le métro. Les cordonniers sont-ils esssentiels ?

J’aurais pu vous soumettre la toile de Courbet « Le sommeil » présentée souvent comme « La paresse et la luxure ».
J’ai choisi « La paresse » de Valloton, pas plus habillée.
C’est évidemment ce goût pour la flemme, profondément ancré en moi qui m’a poussé à vous proposer cette illustration de l’activité la plus prisée de votre serviteur.
Qu’évoque donc pour vous la paresse ?
À lundi donc.

J'aime beaucoup cette gravure que j'ai vue lors d'une expo sur le Japonisme à Giverny.
Vous rappelez-vous du temps où nous courrions les musées et les expos ? Il y avait des concerts et des spectales. On allait des salles non ventilées, collés les uns aux autres, sans respect de distance. On se serrait la main pour se dire bonjour. On s'embrassait même parfois. On riait à gorge déployée en montrant notre glotte sans vergogne. Et quelque fois, une petite goutte de salive nous échappait sans qu'aucun s'en formalise.
Je n'en peux plus de rester chez moi, avec pour seule distraction les agaceries du chat. Certains jours, je n'ai plus envie de me lever, de m'habiller. Pour quoi faire ? Pour voir qui ? Je m'ennuie.
Que reviennent les thés avec les copines, les déjeuners entre amis, les queues devant les expos, les instants partagés.

J'attends. Est-ce de la paresse ? Un manque de motivation? L'ennui ?
La flemme, ces temps-ci n'est plus ce qu'elle était.

Quelques nouvelles, vite fait  les yeux !

Je lis, je tricote et je rattrappe des années d'abstinence télévisuelle. L'après-midi , c'est tricot-télé. Ne croyez pas que j'en sois très fière mais c'est comme ça.

J'ai fait quelques aquarelles pour la chambre jaune de Concarneau.

Et Simili ( 94 ans ) nous occupe beaucoup. Comme je le disais en com' sur le billet de " Le  Goût des autres" ce matin. Nous avons régulièrement à corriger ses bourdes, à la rattrapper au fond des pièges tendus par les brigands du net. Mais ça c'est de l'habituel.
  Elle est tombée fin janvier, s'est cassé une vertèbre, a été hospitalisée, est maintenant en centre de rééducation gériatrique où bien évidemment elle s'est chopé la covid. Elle est confinée dans sa chambre de 8 m2, sans visite, sans avoir le droit de sortir, sans rééducation. Et la pauvre vieille pète les plombs. Dans son malheur, elle a la chance d'être asymptomatique mais néanmoins contagieuse, ce qu'elle ne peut pas comprendre. Elle veut rentrer chez elle, raconte un peu n'importe quoi à n'importe qui sur le docte ton de dame sagace qu'elle était jusqu'à il y a peu. Et quiqui rame pour remettre les pendules à l'heure, quiqui court pour essayer d'adoucir sa peine. C'est nous !

Quand on a fini de se faire du souci pour ses enfants, qu'ils sont établis dans la vie, on est condamné à devenir les gardiens, les parents, les tuteurs de nos anciens. Et la tâche est encore plus compliquée. Simili était une femme de tête, responsable syndicale, cadre dans une très grosse entreprise. Sa parole comptait, on recherchait son avis, elle était obéie. Et être obligés de lui taper sur les doigts ( c'est une image bien sûr ), de vérifier ce qu'elle dit, ce qu'elle fait est difficile et épuisant.

Voili-voilà une excuse parmi d'autres pour justifier pour mon manque d'assiduité, sans compter le peu de confort que j'ai devant l'ordi.

J'espère que ce tunnel sans fin va bientôt nous laisser voir la lumière du printemps. J'espère que vous n'êtes pas malades. J'espère enfin que bientôt nous pourrons reprendre une vie normale, si on n'a pas oublié en quoi ça consiste d'ici là.

24/03 : 10h 22. J'ai effacé les commentaires de Walrus et d'Adrienne. Mauvaise manip sur le téléphone. Et je ne sais pas pourquoi les commentaires étaient interdits. Bref, tout ça devrait être rentré dans l'ordre.

À tous, à chacun, à chacune, je souhaite une année 2021 heureuse.
Que le vilain virus soit vaincu pour que nous puissions reprendre nos vies là où on les avait laissées.
J'ai l'impression d'être en dehors de ma vie. Plus d'amis, plus de sorties, mais beaucoup trop de télé, des ouvrages de dames, couture, tricot. Pas grande énergie pour faire quoique ce soit. Je suis un peu déprimée peut-être mais même pas, juste ailleurs, loin des autres?

J'ai beaucoup lu en 2020. Je n'avais pas d'autant lu depuis des années. 59 livres. Je les ai listés.

Heureusement, l'automne est beau. J'ai de la chance. Pour ce second confinement, je peux sortir. Lors du premier, je peinais à me remettre de l'opération du cou et je n'avais pas vraiment les moyens physiques de me promener.
Mais là, je profite de l'heure autorisée. La campagne est proche, le temps clément, je me promène.
Depuis que je dessine, mon oeil est plus aiguisé, mon regard plus attentif. J'apprends à voir.

Je me suis inscrite à un Mooc sur l'art moderne. C'est très intéressant. Je ne vais pas tout retenir, mais ça donne des clés pour comprendre et apprécier des oeuvres comtemporaines.

Alors voilà, maintenant il me regarde avec des yeux de chien battu. Il finirait par me faire croire que c'est moi la coupable et lui la victime.
Il ne dit rien, bien sûr, c'est tellement plus valorisant dans une posture de grand seigneur, de me laisser vitupérer, vociférer plutôt que de répondre. Je suis là à m'énerver, faire de grands gestes, hausser la voix. C'est moi, la folle, qu'on regarde d'un oeil supçonneux. On le plaint : être affublé d'une telle mégère, pauvre homme. Quelle patience il a ! Faut-il qu'il l'aime !

- Hé, messieurs-dames, ne vous y trompez pas. Ce joli coeur que vous plaignez, est une enflure de première. Avec ses airs de gentil, il vous embobine, vous entourloupe, vous roule dans la farine. Et quand ce ne serait que cela, non, croyez-moi, c'est des tours pendables, des vices malhonnêtes et malodorants que cachent ses billes bleues. Ses lèvres fines et si bien ourlées profèrent des monstruosités difficiles à entendre et impossibles à digérer. Avec ses vêtements de travail, il veut vous faire croire qu'il se tue à la tâche. Des clous. Malfaisant et fainéant, voilà le bonhomme.

Non, moi, je vous le dis, et vous pouvez me croire, je le pratique, ce coco-là, passez votre chemin, vous ne vous en porterez que mieux. Laissez-moi me dépatouiller avec l'olibrius. Je vais l'envoyer faire son cinéma ailleurs, il y en aura bien une qui lui trouvera du talent.

Il fait chaud. Très chaud. Trop chaud. Je n'aime pas la chaleur.
Nous partons à Concarneau, vendredi. J'espère qu'il fera meilleur.

Comme le disait Heure-Bleue dans un de ses derniers billets, je ne sais plus écrire. Pas d'anecdote, aucun souvenir ne me semble digne d'effort, ni d'être partagé.

Alors, je publie quelques photos, en attendant que, même elles, me paraissent insipides.
Je lis beaucoup. Je regarde la téloche. J'ai découvert que nous avions la possibilité de regarder tout un tas de films, de séries, de documentaires. Alors l'après-midi, après la kiné, je m'allonge devant la télé. Bouger le moins possible, siroter une infusion froide.

Un brin de nostalgie, le far, une de mes Madeleines, nous sommes rentrés avant que la foule ne déferle. Pas de bain de mer pour moi, mais la piscine, 3 fois. J'en rêvais. Et ce fut à la hauteur de mes espérances. S'étendre, s'étirer dans l'eau fut un vrai bonheur.

Nous avons eu l'occasion de faire une balade dans les bâtiments quasi-désertés des administrations du port de pêche. Savoir que ça grouillait de vie et d'activités est bien triste. Aujourd'hui, c'est la partie plaisance qui fait le plein.
Il reste quelques bateaux caboteurs mais il n'y a plus de hauturiers. Ils restent sur zone autour de Madagascar et les marins font la navette en avion.

Allez, je refuse de verser du côté obscur de la force, avec les " C'était mieux avant".
La Bretagne est toujours aussi jolie et il s'y passe toujours un truc à regarder.

Côté gris. 

Côté bleu. 

Concarneau n'a rien perdu de son charme, et le glacier de la ville close a de nouveaux parfums. 

Je vous souhaite de bonnes vacances. Vous verrez., ça fait du bien. 

Sans doute,  vous lasserez vous un jour de mon incessante plainte. Je suis fatiguée.

La chir, vue pour de vrai mardi, m'a dit que j'en faisais sans doute trop. J'ai pourtant l'impression de passer du lit au canapé.  Je minute le temps au fauteuil pour ne pas outrepasser les 20 mn. Je porte le  collier de soutien qui va empêcher les parasthésies. Je suis raisonnable. Je revois tous mes projets à la baisse. J'aurais envie, j'aimerais,  ce serait chouette  si. Mais ce n'est pas réaliste. Je dois partir mercredi à Concarneau et le voyage me fiche une trouille bleue. Dans quel état vais je arriver ? Combien de jours pour m'en remettre ? 

"Il faut compter un an de convalescence. Soyez patiente."

Ouais, ben, j'en ai ras la couette d'être patiente. Les petites fleurs du jardin, ça va bien 5 minutes mais j'aimerais bien élargir mon horizon. Ou au moins savoir que j'en ai la capacité.

Il va falloir un sacré travail pour accepter ce nouvel handicap.

Je vous laisse sinon je vais encore me créer d'autres douleurs.

Les boeufs ( bêtes à viande ), à 200 m de la maison.

Insecte inconnu ( mon père aurait su me donner son nom ) sur la voiture garée sur le parking de la kiné.

Cane et sa couvée dans le parc que nous traversons pour aller au marché.

Encore un insecte ailé inconnu sur une églantine près de la gloriette dans notre jardin.

Moineau dans le laurier, photo prise de la fenêtre de la cuisine. Pas très nette, la photo.

Âne, près de la voie verte le long de l'Epte. Côté normand.

C'est  bizarre, cet entre-deux. On n'est plus confinés, mais on ne voit personne. Ou presque. Si, le Grand, qui est un bon garçon, est venu embrasser ses vieux parents dimanche dernier. Il était rayonnant. Les 2 mois passés en confinement avec sa chérie lui ont réussi.
J'ai repris la kiné. Les massages m'apportent beaucoup. Mais hier, j'ai trop tiré sur la ficelle. Malgré la séance du matin, j'ai voulu me promener avec mon mari dans l'après-midi. Le retour fut laborieux. Et aujourd'hui, je traîne. Fatiguée.
Il pleut. Enfin. Le jardin avait bien besoin d'eau.
Les fleurs égaient les journées.
Je lis des pavés. Elizabeth George. Une auteure que je ne connaissais pas. Ça m'occupe. Et j'ai le projet d'aller chercher du tissu pour confectionner une tunique.
J'espère que la règle des 100 kms sera bientôt levée. J'aimerais pouvoir aller à Concarneau.