Billet mensuel
Depuis le 14 novembre, je suis officiellement en retraite. Et j'en suis ravie. J'ai changé de statut : je ne suis plus malade, je suis retraitée.
Depuis fin novembre, je n'ai plus de kiné. Mon kiné chéri veut rentrer en Pologne. En janvier, je ferai la connaissance d'une jeune femme qui le remplacera. Mais n'allez pas croire que je suis désœuvrée pour autant, j'ai trouvé à m'occuper. Je pratique le taï-chi dans une association qui vient de se créer. Je vais à la piscine avec une copine.
Le centre de rééducation où j'ai été hospitalisée il y a 2 ans, m'a demandé d'aider deux kinés polonais à pratiquer le français. Je vais donc tous les soirs au centre pour discuter avec eux et les aider à préparer leur entretien avec l'ordre des kinés.
Je trouve ça passionnant. Et je les trouve très courageux, ces 2 hommes qui, pour des raisons différentes, ont choisi de travailler dans un pays qui n'est pas le leur.
J'espère leur apporter ce dont ils ont besoin.
Mais parfois me vient cette phrase : " Mais que diable qu'allait-elle faire dans cette galère ?"
Ici, nous sommes peu impactés par les grèves, privilège de la campagne. Mais je pense à mes enfants qui rament dans les transports et les manifs.