14 mars 2020
14/03
Ça y est, la crainte que j'avais se réalise. Nous sommes confinés à partir de lundi. Plus de visites, plus de sorties.
L'enfermement.
Il va falloir se serrer les coudes entre patients et j'ai peur que la tension monte très vite.
Des lits sont libérés pour accueillir des malades de l'hôpital de B., qui lui soignera les gens victimes de l'épidémie.
Je suis actuellement dans une chambre individuelle mais j'ai bien peur que ça ne dure pas.
Que d'incertitudes ! Fragilisé par la maladie et/ou les douleurs, sans le soutien de nos proches, on va vite déprimer.
Déjà, je sens le bourdon me guetter, j'ai beau avoir une vie intérieure très riche, je ne suis pas sûre que ça suffise.
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