Renard
Je vous remercie tous. Vos commentaires m'ont réconfortée. Bon, c'était un peu téléphoné, en vous demandant si vous étiez choqués, j'attendais et vous le saviez que vous me disiez oui. Personne n'a eu le mauvais esprit de me demander en quoi il y avait lieu d'être choqué. Alors voilà, je vais téléphoner à mon inspecteur pour lui dire ma consternation devant cette classe, faire l'idiote, lui demander s'il la connaît et comment il est possible d'accepter qu'on soit traité de la sorte. Je vais suggérer aussi à la directrice de faire toutes ses réunions et conseils d'école dans la classe. Les élus trouveront peut-être difficile de passer la porte la tête haute devant les représentants des parents. Voilà. Je relis ce que je viens d'écrire et je vois 3 fois le verbe demander. Ça doit être une situation qui pose question.
Maintenant, je n'en parlerai plus. Promis.
Ce soir, j'ai vu quelque chose qui m'a fait rire. En revenant du yoga, je suis passée en voiture devant la boulangerie. Au milieu de la rue, il y avait un chien qui aboyait furieusement, le poil dressé, l'air mauvais vers la vitrine. Je suis passée au ralenti en cherchant à voir ce qui pouvait provoquer un tel courroux. Un renard. Oui, le chien en voulait au renard empaillé qui décore la devanture de la boutique.
Rosa Bonheur, étude de renard, Musée des beaux-Arts de Bordeaux.