Les Sparks et la faculté
France inter en grève nous donne à écouter des trucs que j'avais oubliés. Comme ce morceau des Sparks.
En 1975, j'ai fait un voyage linguistique en Angleterre, à Gosport. J'étais accueillie dans une famille avec 2 Italiennes. Le matin, nous suivions des cours et l'après-midi, des activités diverses nous étaient proposées. J'en ai déjà parlé là.
Je me souviens avoir roulé des pallots à un garçon d'un autre groupe. Ce n'était pas désagréable.
Une fille du groupe était fana de William Sheller. " Donnez-moi , madame s'il vous plaît, du ketchup pour mon hamburger ".
Moi, je m'en fichais un peu de William Sheller, c'est bien plus tard que j'ai appris à aimer.
Non, moi, ce que j'aimais, ce qui me faisait kiffer ( je m'étais promis de placer ce mot-là un jour), c'était les Sparks.
En écoutant à nouveau, je me dis que j'aime toujours. Les hommes qui chantent avec des voix de gonzesse, ça me fait quelque chose. Ceux qui chantent avec une voix travaillée à la fumée et autres substances, me plaisent aussi. Comme Arno ou Tom Waits.
Pour en revenir aux Sparks et à mon séjour en Angleterre, nous étions allés visiter le musée Tussaud, et faire du shopping à Londres. J'avais rappporté un sac en cuir et un carré de soie indienne rose et jaune. C'est drôle, mais je me dis qu'en dépit des 40 ans passés, je ferais certainement le même choix.
Ceci pour dire que j'ai beau être vieille dans mon corps et ce n'est pas la faculté qui vous dira le contraire, je reste une midinette dans ma tête. C'est ce qui compte. Et j'emmerde la faculté. Et toc !