Aujourd'hui
Le chirurgien, que j'ai vu jeudi, l'a dit : je suis guérie, en pleine forme ( ça c'est le moins qu'on puisse dire ), allez, hop, au boulot.
J'ai encore 15 jours de vacances et honnêtement ils ne vont pas être de trop pour me remettre vraiment.
Alors aujourd'hui, donc, puisque je suis guérie, je suis allée jusqu'à la ville voisine pour tenter de me trouver quelques fringues adaptées à mon état. Je me suis acheté une jupe, une blouse, une robe, où je puisse caser mon ventre encore bien gonflé, " C'est normal, c'est inflammatoire, mais vous êtes guérie". Je suis allée chez le coiffeur aussi. Et même que la coiffeuse m'a fait un compliment sur mes cheveux, le même que celui que m'avait fait la coiffeuse de Bretagne, elles m'ont assuré que je ne devais surtout pas toucher à ma couleur, de laisser mes cheveux blancs qui étaient répartis harmonieusement et donnaient de la lumière et du volume. Non. Vous y croyez. Je rappelle pour ceux qui ne suivent pas que j'ai horreur d'aller chez le coiffeur. ( C'est ici que j'explique tout).
Ce soir, pendant que nous mangions les premières courgettes de la saison, oui, je sais ce n'est pas encore la saison, disons, qu'elles étaient moins chères, j'ai vu par la porte de la cuisine un superbe arc en ciel. J'ai toujours tendance à considérer qu'un arc en ciel est un cadeau qu'il convient d'apprécier. J'ai laissé tomber ma fourchette et enjoint mon mari à admirer avec moi.
J'ai entendu ce matin à la radio une chanson de Montand, et je préfère sa version à celle d'Aznavour.
C'est une chanson pour danser. Une valse lente. J'adore valser.