Voici des roses
Comme les hirondelles au printemps, les marronniers à l'automne, il est un sujet qui revient régulièrement en cette saison : ma fierté de cultiver avec succès des orchidées pleine terre. Je suis fière mais honnêtement je n'y suis pas pour grand chose. Si on compte pour rien le gymkhana que représente la tonte de la pelouse.
Hier, je les montrais à une amie venue déjeuner avec nous. Elle s'est extasiée. Bon d'accord, elle est polie et avait sans doute envie de me faire plaisir. Après tout, je l'avais régalée d'un chili con carne des plus réussis. Mais quand même. Elle s'est étonnée et a poussé les civilités jusqu'à dire que c'était joli.
J'ai aussi des roses, c'est plus commun mais ça sent bon.
Surtout celle-ci. C'est dommage que ce blog ne soit pas en odorama. Vous auriez profité du charme de chez nous.
Un petit coup de Faust ?
Réjouissez-vous, vous avez échappé à un extrait de Polyester de John Waters, premier film en odorama. L'année dernière vous aviez eu droit à Edmond Rostand, l'année d'avant à Sidney Bechet. Cette année, c'est Berlioz.