Figaro et le bonheur.
Avec Poulette, on va aller à l'opéra. Garnier. Yes. Voir un opéra. Yes. Le barbier de Séville de Rossini. Toutes les deux. Un dimanche après-midi.
Il Barbiere di Siviglia
Le Goût parlait du bonheur. Et je lui disais que du bonheur, je ne savais rien. Non pas que je sois malheureuse, loin de là. Mais savoir pourquoi telle chose ou telle autre vous attriste, je ne sais pas. Tout en me demandant si la tristesse est le contraire du bonheur. Ce que je sais c'est qu'il vaut mieux pour goûter le bonheur être riche et bien portant. Les lieux communs ne sont pas toujours mensongers. La souffrance, la maladie, le manque ne me paraissent générer ni la joie, ni la légèreté qui accompagnent le bonheur. Je ne suis ni pauvre, ni malade. J'ai cette chance. Je peux nous offrir parce qu'on en a très envie un après-midi à l'opéra, même s'il faut casser ma tirelire pour cela. Et nous goûterons chaque minute, sachant que cette sortie ne se renouvellera peut-être jamais.
Aujourd'hui, 2 décembre, je dois faire mon mea culpa. Et je vous avoue que c'est terrible de ne pas savoir lire. Pourtant on était deux quand on a réservé. C'est à Bastille que nous irons voir "Le barbier de Séville". C'est Poulette qui va être déçue. Pas grave, ça nous donnera un excellent prétexte pour une autre sortie. Quand je ne serai refait la cerise.