Un tableau, une histoire de Lakévio : Charles avait raison et Henri itou
Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et caetera....
Je ne suis pas sur la photo
Je suis au bord de l'eau
Être en vie n'est pas assez ni trop
Je sais c'est rien mais je préfère
La seule chose que je sais faire
Des ronds dans l'eau
Les herbes folles et la rivière
Les plages du Finistère
Et la mer.
C'est Benjamin Biolay qui a écrit cette chanson pour Henri Salvador. Je pourrais la croire écrite pour moi tant ces mots me touchent.
Je vous ai déjà parlé de mon paradis personnel.
Le long des loc'h à Trégunc à droite de Trévignon, en retournant vers Concarneau, le chemin côtier traverse des terres rachetées par le " Conservatoire du littoral". L'air y est vif, la lumière intense. Je rêve d'y retourner. En février ou en mars, nous irons marcher dans les dunes. Seuls. En cette saison, le lieu est peu fréquenté.
Le silence éternel de ces lieux infinis m'effraie ? Non. le roulis des vagues et leur rumeur incessante bercent mon âme inquiète et la soulagent de tous les maux. La mer me parle d'éternité et d'infini mais sans peur, ni frayeur.
Avez-vous la chance d'avoir trouvé un lieu qui vous ressource, vous console de vivre ?