Docte Yaka et grand Faucon
Ma vie est pleine de " Faudrait que je...". La suite varie : que je range la cuisine, que je me soigne, que je médite, que je me bouge, que je mange moins, que je sois moins bavarde. Plein de résolutions que bien sûr, je ne tiens pas.
Ranger la cuisine, si, si, je le fais régulièrement. Là, il faudrait que je m'y remette car le bazar s'accumule et bientôt je ne saurai plus retrouver mon petit couteau. Miracle, en rentrant ce soir du boulot, mon mari avait fait le ménage. J'ai eu raison de ne pas me précipiter.
Me soigner, ça va s'imposer aussi. Jeudi soir, est monté un mal de gorge carabiné, bientôt suivi par un nez en fontaine et une toux déchirante. Bon, il semblerait que j'aille mieux, je suis allée bosser ce matin sans avoir besoin de trop me faire violence.
Méditer. Les bienfaits me semblent évidents, mais la régularité de la pratique me pèse. Je ne suis pas régulière dans mes pratiques.
Bouger. C'est pas avec la crève que je me traîne que je vais aller à la piscine. Même la balade en forêt ne me tente pas. J'ai l'impression que mes maux sont dus aux pollens. Encore que...
Manger est une nécessité. Il faut manger et manger de tout pour être en forme. Pas de problème, je mange et je mange de tout. Parfois, en trop grande quantité, d'où les rondeurs qui s'installent comme si je les avais invitées. Manger moins... mais j'aime manger et ne sors de table que si je suis rassasiée. Alors, je suis grasse. Bon tant pis.
Être moins bavarde. Ça, c'est une bonne idée. Mais j'aime bien causer. Causer pour raconter, causer pour ne rien dire, causer pour m'écouter causer. Causer.